Recit a Etapes Obligées (nouvelle dans le cadre scolaire)

Voila le topo, j'ai du faire un recit a etapes obligées avec charieres, je viens de le finir (en un soir)

le voila


Recit a étapes obligées

Chapitre I

II prit son balais par le manche, ajusta le tissu malpropre qui lui servait de bure, replaça a l'endroit sur son front les enormes lunettes d'aviation dont il ne se separait jamais. Il s'appelait Tetsu-114B, du moins c'etait le nom qui était tatoué sur le bas de sa jambe, au dessus de la cheville. Il sorti du trou amenagé qui lui servait d'habitat en s'aidant de son balai, la pente étant un peu raide. Il regarda l'etendue de poussiere et de gravas, vestiges des civilations humaines disparues, puis leva son regard vers le ciel éternelement gris, seul firmament qui lui avait jamais était donné d'observer. En effet l'humanité vivait une période sombre. Une période dont nul ne savait quand elle avait commencé. Toujours est-il qu'un evenement, surment survenu sur plusieurs dizaines d'années tout au moins, avait ravagé la planete des hommes. La situation était la meme depuis des, temps immemoriaux. Tout n'etait que désolation, une désolation que les forces dominantes, elles memes humaines, venaient entretenir, maintenant ainsi un obscurantisme éternel. Personne ne savait quoi que ce soit de ces dirigeants, mis a part qu'ils réprimaient severement toute tentative de rebellion. Ainsi la seule image qui resultait d'eux étaient ces soldats aux casques morbides qui venait semer la mort dans les villages de réfugiés. Les maladies dues aux centenaires radiations causées par la furie des hommes etaient multiple, et il n'etait pas rare de faire la rencontre de quelque abomination dans laquelle la vie elle meme se refusait a faire long séjour.

Tetsu était marchand. Un marchand hors du commun, toujours tres attendu dans les villages où il passait. Ce qu'il vendait? Tout ce qu'il pouvait trouver d'utile sur son passage. Principalement outils et ustencils, pieces en tout genre, qui apparement n'etaient d'aucune utilité mais qui parfois se révélaient d'un grand secours. Ainsi il fesait le tour des villages, toutes les six nuits environ - une nuit n'etant pas toujours tres differente d'un jour -. Finalement, son travail était peut-être plus un benevolat, car qu'aurait-il donc pu tirait comme argent de ce qu'il trouvait, et qu'en aurait-il ensuite fait? En réalité ses echanges se fesaient plus souvent sous forme de troc, il se procurait le peu de vivre qu'il trouvait aupres des gens des villages qui arrivait à élever quelque animal qui ait un tant soit peu de graisse et un specimen du sexe oposé pour perpetuer sa race, ou a faire pousser quelque plante comestible qui ne saurait nourir sufisament. Bien que la notion de temps ne fut pas beaucoup developpée, il savait pertinement que son esperance de vie ne serait pas tres elevée.

Ce matin là, Tetsu parti de bon train, son bardas sur le dos, a travers les étendues desertes, s'aidant de son fidel balais pour traverser quelque creux ou monter quelque bosse. Quand il arriva au premier village de sa tournée, quelque chose ne tournait pas rond. Pas de bruit, personne pour l'acceuillir, personne devant les habitations. Reflexe peu utile, il sortit son balais, comme pour se defendre en cas d'attaque. Il vit rapidement que le village etait totalement desert et se precipitat dans la hutte principale, celle du Khan, le chef de ce camp de réfugiés. La vision qu'il eu la terrifia. Le Khan, ainsi que toute sa famille gisait sur le solle de l'habitation rudimentaire. Ses enfants, sa femme, tous tués dans un carnage affreux. Le Khan lui meme était serieusement mutilé, et la hutte avait visiblement été mise a sac. Cepandant, le vieil homme semblait en vie. Tetsu s'approcha de lui, et penchant lentement le visage du Khan vers l'arriere. Ce dernier revint peu a peu a lui et lui confia ces mots.

Les soldats sont venus... Ils n'ont pas trouvé ce qu'il cherchaient... Dans la cache sous les gravats... Pars très loin avec...

Ce fut sur ces paroles que l'ancien mourut. Peu apres, Tetsu chercha a l'endroit que lui avait indiqué le Khan, et trouva, sous une trape, un cofret qui contenant un livre...

Un livre, Tetsu n'en avait que rarement vu... Et de toute façon il ne savait ni lire ni ecrire... Ce genre d'objets était tout a fait proscrit... si par malheur quelqu'un a la botte des dirigeant le surprenait avec un tel artefact, il serait fusillé et le livre disparaitrait dans les flames... Tetsu garda le livre avec lui, car il pouvait le cacher dans son bardat mieux que nulpart ailleurs. Mairs il ne voulait pas quitter pour autant son chez lui... pour pousuivre un objectif qu'il ne connaissait meme pas entierement

Il rentra chez lui, le livre sous le bras. Lui et l'ouvrage seraient desormais indiscociables, et sans le savoir, ils partaient pour longtemps.


Chapitre 2

Il parcourait la steppe désolée dans le sens inverse. Marchant de plus en plus rapidement, s'entravant meme parfois dans son balais. Il arriva enfin chez lui.
Enfin, ce qu'il restait de son chez lui.
Tout était retourné, éparpillé, détruit. Tetsu comprit alors ce qu'il se passait. Les dirigeant avaient probablement eu vent de l'existance de ce livre dans les environs... Ou des activités du Khan, car s'il possédait un livre, il oeuvrait peut-être pour une rébéllion. Toujours était-il que n'ayant rien trouvé chez le Khan, il auraient continué et cherché dans les habitations eloignées du village.
Quoi qu'il en soit, Tetsu n'avait plus de chez lui... Il ne lui restait que son bardas, et ce livre, accompagné de ce lourd fardeau, cette quete dont l'ennoncé restait inachevé. S'il n'avait pas eu le sens du devoir, il aurait pu se separer du livre, mais il lui semblait que desormais, sa vie avait un sens.

Il parti donc vers une ville de réfugié dont il avait entendu parler, loin vers le sud ouest, afin de tenter d'en savoir plus sur ce qu'il portait. Mais il lui faudrait être prudent, nombreuses étaient les personnes indignes de confiance. Apres presque deux semaines de marche, il avait épuisé tous ses vivres,qu'il avait pourtant économisés. Il arriva a la ville. Car cela tenait plus d'un ama d'habitations organisé en ville et ardament défendu par ce qu'on aurait pu appeler une force armée, bien qu'elle fut plutot rudimentaire. Il put prouver qu'il n'était pas a la solde des Dirigeants et on lui accorda l'entrée en ville. Bien que ce fut extremement délabré, c'etait bien plus haut et bien plus grand que les villages de Tetsu connaissait. Cette ville avait surement était construite sur les vestiges d'une ville de l'ancienne civilisation.
Tetsu s'orienta difficilement vers ce qu'on lui avait indiqué comme étant une auberge fréquenté par les nouveau réfugiés. Apres tout ce temps, il y avait donc encore des gens qu'on retrouvait surivivants du chaos.
Un fois dans l'auberge, il s'assit et, profitant du fait qu'il possedait un peu d'argent, s'acheta de quoi manger.
Alors qu'il mangeait pour la premiere fois a sa faim depuis longtemps, deux personnes entrerent dans l'auberge et l'un d'eux empoigna le propriétaire. Les bras de l'agresseurs agissaient avec trop de force pour n'etre conçu que de chair et d'os. Le propriétaire, a qui personne ne venait un aide, pointa Tetsu du doigt, et les regard des deux arrivants se poserent sur lui a leur tour. Comment avait-on pu retrouver sa trace...
Le sang du pauvre marchand ne fit qu'un tour, alors que les agresseurs se raprochaient, a l'autre bout de l'auberge, Tetsu se leva et, ayant repéré une porte au fond, s'elança vers elle et l'ouvrit en coup de vent. Ses poursuivant se mirent a le courser. Tetsu se retrouva dans un dedale de galeries, surement des égouts, ou le patron vidait les déchets de l'auberge. La poursuite sembla durer des heures et finalement, Tetsu dut se cacher dans ce qu'il aurait qualifié d'un trou d'ordures liquides et organiques infâmes, si il avait eu le choix de la cachette. Ses poursuivant fouillait chaque recoin brutalement, et repassait sans cesse devant la cache, tandis-que le pauvre Tetsu retenait sa respiration. Quand Enfin ils semblerent s'etre retiré, le marchand sorti de son horrible refuge et se cacha derriere une canalisation le temps d'etre sure que ses poursuivant avaient quité les lieux.

Tetsu perdait dejà espoir... il avait surement frolé la mort, et beaucoup d'autres gens le poursuivraient... Etait-ce le prix a payer pour mener une « existance »? Non... Il allait abandonner, et tenter de se batir une vie dans un coin reculé de la grande cité... Serait-ce toujours aussi difficile?

Chapitre 3

Mais tout allait recommencer avec l'arrivée de Mathieu. Alors que Tetsu perdait espoir et se decidait a abandonner le livre dans les égouts, tendant sa main chargée de l'horrible fardeau dans ce qui lui avait servit de cache improvisée, un gant lui attrapa le bras pour l'empecher d'accomplir cet acte.

Que vas-tu faire? Fou que tu es! Abandonner un livre?
Qui etes-vous, que me voulez vous, cria Tetsu, a bout de forces.

L'homme était grand, seul son visage extremement pale et ses cheuveux d'un noir profond sortaient d'un habit rouge sombre qui ne laissait qu'apparaitre ses bras gantés qui disparaissaient dans son manteau écarlate. Il tourna le bras Tetsu hors de porté de jetter le livre dans la fosse, et se presenta.

Je suis Mat-275H, mes recherches m'ont apris que mon veritable nom devrai etre Mathieu, c'est donc sous ce nom que je me fait connaitre. Tu allait jetter un objet d'un valeur inestimable, un livre, l'une des dernieres traces de l'ancienne civilisation... Nous n'avons desormais plus aucun moyen d'en produire, nous devons donc les conserver à tout pris. Fais-moi voir celui que tu portes

Tetsu s'executa. Mathieu en tourna les premieres pages et dit finalement.

Ce livre est ce que l'ont nomme un roman, il raconte l'histoire probablement fictive d'un protagoniste. Hum, le tien est exceptionnel, je dirai qu'il date d'il y a tres longtemps... Probablement le milieu de l'ere de l'ancienne civilisation... Je sais lire mais je ne connais pas cette ancienne langue....
Tu ne m'a meme pas laissé le temps de me presenter... Je suis Tetsu-114B, dit Tetsu, je ne sais pas lire... Que devrais-je faire de cet objet?
Tu dois l'enmener a la machine.

Et Tetsu suivit des lors Mathieu, qui lui enseigna ce qu'etait la machine, a quoi elle servait. Il lui inculqua aussi quelques notions de lecture, ce qui fesait de lui un érudit.
Pour revenir à la machine, il s'agissait d'un homme. Un homme qui, il y a bien longtemps de cela, avait décidé de repertorier tout le savoir de l'ancienne civilisation. Et donc, tous ses livres. Cet homme, qui était mécanicien, se modifia lui meme et devint au fil des décénies, plus une machine qu'un homme. Il comprit les mécanismes de la vie et pu entrer en symbiose avec la machine. Il avait acqui l'immortalité et vivait l'eternité, branché continuellement, son corps organique n'etant desormais plus qu'une infime partie de son être. Il résidait là ou la terre touchait le ciel.
Mathieu apri a Tetsu qu'il s'agissait d'une montagne, la plus haute du monde. Située loin vers l'ouest. Et que s'il voulait mener la mission a bien, Mathieu serait son guide.

C'est ainsi que leur voyage commença. A travers les steppes ou le vent ne faiblissait jamais, dans les decombres du monde des hommes, a travers les marais infames, ou les radiation malsaine empechait tout humain de s'implanter, et où les abominations rempaient, se trainaient sur leurs membres desarticulés, imparfaits et anormalement arrangés.

Le lien entre Tetsu et Mathieu se fortifiait de mois en mois, et bientôt Mathieu était devenu un veritable mentor pour Tetsu.
Ils échangeaient avec toutes les populations et leur savoir s'agrandissait. Il devaient bien sur se cacher de temps a autres, afin d'echaper aux Dirigeants.

Un jour ils arriverent devant la grande montagne. La temperature était tres froide, mais Tetsu s'etait habitué aux climats difficiles.

Tetsu! Lui annonça Mathieu. Tu dois maintenant cheminer seul. C'est ton Destin que d'aller remetre ce livre a la machine, car aussi insignifiant qu'il puisse te paraitre, il est une pierre de plus a la reconstruction de notre civilisation.

Je comprend, Mathieu. Je saurais honorer le savoir que tu m'a enseigner, et j'arriverai en haut de cette montagne.

Tetsu! Tu aurais pu maintes fois reculer, mais tu ne l'as pas fait. Tu aurais pu changer ton Destin, mais tu en a fait ton but. Je te souhaite bonne chance

Ainsi commença l'assention de Tetsu. Il montait, défiant la montagne. Il tenait fermement le livre, sa raison d'être, jours apres jours. Il perdit la notion du temps. Marchant dans les etendues grandioses de la montagne. Il lui semblait meme qu'ici, l'herbe poussait encore sur le sol.
Peu a peu, la terre devint neige, et le corps de Tetsu ressentit vraiment le froid. Pourtant il continua a monter. Il le fallait. N'ecoutant plus sont corps, il bravait les elements, sa volonté était de fer.
Puis le vent redoubla d'intensité. La neige tombait et fouettait le visage de Tetsu. Sa peau était durcie et il avançait en aveugle dans cet enfer, trouvant parfois le repos pour quelques instants dans une grotte.
Puis il recommençait sa route, inlassablement.

Soudain, un bruit se fit entendre. Est-ce que c'etait... Le bruit de la Machine?

Tetsu etait a bout de force. Il progressait dans le vide blanc. Ses jambe et ses pieds avaient perdu la sensibilité. Il avait perdu plusieurs doigt.

Puis il fit tomber le livre. Et s'ecroula dans la neige. Peu a peu, son regard se troublait, et son ouie était saturée par le ronronnement de la machine.

Il perdait connaissance. Son organisme mobilisa les dernieres forces qui lui restait pour scruter le blanc.

Tandis-qu'il se sentait partir... Une forme se dessina dans l'enfer monochrome....


Là Haut, imperturbable, la machine fesait entendre son ronronnement eternel.

chapeau
l'idée est géniale, j'adhère