désillusions

nouvelle bidon qui date d'aout septembre

Désillusions



Le soleil se couche…

Le ciel prend une teinte orangée, typique de cette fin de saison d‘automne…

La mer est calme, étonnant en cette région…

Un téléphone sonne…

Les pieds qui se balançaient jusqu’alors dans le vide commencent à bouger, la demoiselle à qui appartiennent ces jambes se lève… une poignée de cailloux glissent alors le long de la falaise pour atteindre les vagues qui frappent doucement la pierre.

Les cheveux virevoltants, elle décroche tout en réajustant sa tignasse.

« Allo ? »

« Non, je rentre… oui bien sur… à tout à l’heure. »

Le temps du coup de fil, elle rejoint sa voiture sur le bord du chemin…

Elle se retourne après avoir raccroché pour pouvoir admirer une dernière fois la vue que lui offre ce paysage.

« Décidément, je ne trouverai jamais ce que je cherche. »

Elle contourne alors sa voiture rouge et sportive pour pouvoir partir. Elle met la clé sur le contact, respire un grand coup.

« Il faut que je rentre, comme d’habitude… »

C’est avec un immense remord qu’elle fait demi-tour et reprend la grande route.

Une nuit longue et difficile s’annonce alors… elle sait qu’elle ne dormira pas ou presque.

Plus tard, au fond de son lit, cette femme, seule, pense, mais à quoi ? Ou à qui ?

Une larme coule sur sa joue, elle décide alors de s’asseoir sur son lit, son drap de soie toujours sur son corps. Elle ramène ses jambes contre elle et tient ses genoux avec ses bras. Une nouvelle larme coule, puis une autre.

La maison est calme, aucun bruit ne lui parvient, elle est seule, certes, elle a l’impression que c’est, ce qu’elle a toujours souhaité, mais non, elle pleure.

Cela fait maintenant plusieurs semaines qu’elle parcourt le littoral à la recherche d’un lieu qui lui ferait signe… où elle pourrait enfin dire, « ici, oui ça arrivera ici ».

Elle se sent seule, abandonnée, elle pense que toute sa vie elle sera malheureuse, elle a perdu la seule et unique personne qui la rendait heureuse. Elle se demande aujourd’hui comment c’est arrivé.



Des années plus tôt, cette femme n’était alors qu’une étudiante, studieuse, mais qui savait faire des choix. A cette époque déjà, les problèmes quotidiens, elle connaissait. Ces problèmes n’étaient pas uniquement dus à ses études, chaque choix qu’elle faisait, était contesté, critiqué ou encore difficile à faire.

Elle était amoureuse d’un jeune homme, celui-ci représentait tout pour elle, ainsi elle aurait pu tout faire pour lui, mais il aurait fallu qu’elle en ait les moyens. Alors oui, maintenant elle sait que certains choix qu’elle a fait ont brisé sa vie, son cœur et encore même son âme, non pardon, son âme, elle l’avait abandonnée en faisant ce dernier choix qui lui a coûté son bonheur.

Ainsi, cette femme avait vécu comme un automate pendant des années, sans chercher ce qu’elle désirait vraiment, peu lui importait. Aujourd’hui, ses nuits sont emplies de rêves sombres, de pleurs et de douleurs au cœur, comme si on le lui avait arraché. Alors oui, elle recherche un endroit où tout pourrait s’arrêter, elle avait osé abandonner la seule personne qui lui était chère alors pourquoi ne pas laisser tomber sachant qu’elle ne serait jamais heureuse ?

Voilà ce que ressent Anna.

Maintenant vous devez vous demander qui était cette personne au téléphone, il ne s’agissait ni plus ni moins que de son majordome, Jacques, avec qui elle avait passé la majorité de son temps depuis le départ de la maison familiale. Elle lui avait alors demandé de téléphoner toujours à la même heure pour la faire rentrer…

Il accomplissait cette tache sans rechigner, il savait à quel point cette femme, qui lui permettait de vivre heureux avec sa famille, souffrait. Il lui était reconnaissant pour ce qu’elle lui offrait, une grande maison, où il avait pu y loger sa femme, Marte, et ses enfants dans l’une des ailes de la battisse.

Il sait comment lui faire retrouver le sourire, sa femme aussi, c’est bien pour cela que celle-ci enquête depuis un an sur le passé de cette femme au grand cœur.

Ayant déménagé plusieurs fois, il était difficile de tenir un journal strict de ce qui a pu se produire, le seul indice, le problème n’est pas d’aujourd’hui.

Marte a cherché dans tous les recoins de la vie d’Anna pour trouver.

Ce soir là, Jacques et Marte ont eu une discussion.

« Jacques, il faut que je parte.

_ Tu as trouvé ?

_ Je pense, mais je ne peux pas en être certaine avant de l’avoir rencontré.

_ « l’avoir rencontré » ? Qui donc ?

_ Marc, un homme vivant seul, qui d’après ce que j’ai compris, n’a jamais arrêté de bouger, il est parti a l’étranger, est revenu, mais si tu veux connaître le point important, il a eu une relation assez longue avec Madame.

_ Marc ? Ce nom ne me dit rien. Sais-tu où il se trouve ?

_ Oui, il n’est pas très loin d’ici. »

Marte ne savait pas à quel point elle avait raison en allant chercher Marc.



Marc était maintenant un homme, il a vécu un certain nombre de chose, les voyages à l’étranger, le tour de France, mais il n’a jamais voulu s’avouer la raison d’un tel train de vie.

Ce jour, il reçoit un coup de téléphone assez stupéfiant, une femme appelée Marte. Celle-ci lui pose certaines questions sur son passé, des questions que seule une personne concernée peut poser.

Il la verra demain. Comme chaque nuit, depuis facilement 6ans, il allume la TV et la regarde jusqu’au levé du jour où il pourra enfin dormir 2h…

Marte lui avait donné rendez-vous sur une falaise qu’avait visité Anna la veille, Marc était en avance. Il hume l’air et ses pensées se tournent alors rapidement vers un doux baiser… décidément, il n’arrivera jamais à rien.

Une voiture arrive, une portière claque. Il se retourne.

« Bonjour » dit-elle

« Bonjour »

« Marc? Je me présente, Marte, je crois que cela fait maintenant un an que je vous cherche.

_ Moi ? Mais pourquoi ?

_ Je ne vous ai pas amené ici pour rien… n’avez-vous rien senti en venant ici ? Regardez. »

Marte lui montre alors les traces d’une autre voiture qui était passée ici précédemment. Il n’avait pas fait attention à ce détail, mais cela voulait dire que quelqu’un était venu récemment et c’était retrouvé au même endroit que lui aujourd’hui.

Regardant plus attentivement, il remarque des traces de pas qui mène au bord de la falaise. Il se retourne alors, crois comprendre et dit en regardant Marte :

« Anna?

_ Gagné ! »

Il ferme alors les yeux, craignant que cette femme, qu’il ne connaît pas, voit alors cette marque de douleur qui lui traverse le cœur. Il avait passé du temps à essayer de panser ses blessures, mais il n’avait jamais réussi à passer au dessus de ça. Ainsi il avait fuit tous les endroits qui lui rappelait Anna. Mais depuis peu il s’était dit qu’il devait la retrouver, la revoir juste une fois, ainsi son cœur pourrait peut-être passer à autre chose. Il ne pensait pas que quelqu’un viendrait si vite le chercher, il ne pensait tout simplement pas qu’en se rapprochant d’elle, quelqu’un viendrait à lui.

Marc se tourne vers le bord de cette falaise, s’assoit au même endroit qu’elle, ferme les yeux, s’imagine alors son visage.

« Pourquoi est-elle venue ici ? »Demande-t-il alors.

« Je ne sais pas si vous devriez connaître la réponse, et puis si vous cherchez seul, vous trouverez vous-même. Je vous donne un indice, d’ici que voyez-vous ? »

Il ouvre les yeux, les baisse, et s’arrête là, se relève.

« Qu’attendez-vous de moi?

_ De comprendre, de savoir ce qui lui arrive et vous voyant agir de la sorte j’en conclus très simplement qu’il s’est passé quelque chose de tragique et que ni l’un ni l’autre n’arrive à accepter. Je me trompe ? »

Il se relève, se rapproche de sa voiture, ouvre la porte près à s’asseoir et à partir.

« Je ne sais pas si je peux vous aider, je ne resterai peut-être pas longtemps dans cette ville. »

Marte lui tend alors une carte de visite professionnelle d’Anna.

« Elle travaille sur son lieu d’habitation. »

Elle avait noté un autre numéro de téléphone au dos.

« Le numéro c’est au cas où vous voudriez parler et si vous souhaitez venir.

_ Merci »

Il démarre et fait demi-tour sur les traces d’Anna.

Marc passe alors la journée dans un bar, il n’abuse pas de l’alcool, c’est pour cela que la patronne le laisse tranquille. Il tourne et retourne cette carte dans ses mains, ne sachant quoi faire.

Il sort, prend son téléphone, compose le numéro qui se trouve au dos. Il tombe sur la voix de Marte.

« C’est Marc, j’ai réfléchis… si vous voulez que je la vois, c’est d’accord mais pas chez elle.

_ Tous les deux jours, à la même heure, elle s’arrête dans un endroit désert du style où je vous ai amené, donc demain elle fera de même.

_ Ok, merci. »

Il raccroche.

Le lendemain, il sait à quelle heure il doit partir pour la trouver, mais il ne sait pas où elle sera. Ayant fait la cote, il sait qu’un peu plus loin du lieu de rencontre avec Marte, il y a un endroit calme, comme Anna les aime.

Il y va, une voiture rouge est garée. Il fait de même et s’approche lentement du bord de la falaise. De loin, il voit une silhouette qui lui est familière, son cœur s’emballe, il marche silencieusement. Elle ne le voit pas arriver.

Il se poste derrière elle, la tire contre lui pour l’écarter du bord et lui cache les yeux de ses mains.

Elle met ses mains sur les siennes… tremble…

bon, on m'a demandé une suite, certes elle ne sert a rien mais bon...

ceci n'est pas non plus tout à fait une suite, elle explique un peu plus l'histoire de départ, d'un autre point de vue et elle a une fin, une vraie...

voila la suite (flash back)

Je m’appelle Marc, j’ai 32ans, je n’ai pas de situation professionnelle stable, je n’ai pas de famille à proprement parlé. Cela fait des années que ma vie ne tourne pas rond, des années que mon cœur a cessé de battre. Aujourd’hui, je cesse de fuir, je vais tenter de rattraper ma vie.

Ah, les années de lycée, que du bonheur, c’est ce qu’on dit. Pour moi c’est la période la plus noire de ma vie. L’amour tombe sur tout le monde un jour, il faut bien entendu lui ouvrir la porte pour être heureux. La porte c’est ouverte en grand à cette époque, mais un grand courant d’air est passé et la porte a claqué.

Cette jolie fille, une très jolie brune, cheveux mi-longs, un ange, voilà ce qu’elle était. Je n’ai pas compris ce qui m’arrivait, mais chaque fois que je la croisais, la terre arrêtait de tourner. Ses yeux m’hypnotisaient, son sourire m’émerveillait. Je me souviens de mes amis qui se moquaient de moi quand je la voyais.

Un jour, je l’ai approché, je l’ai invité à boire un verre, bizarrement, elle a rougit, a baissé les yeux vers le sol et a marmonné un oui à peine audible. On a longuement discuté, c’est là que j’ai appris qu’elle voulait aussi m’inviter depuis quelque temps. Pour ne pas brusquer les choses, on avait décidé d’apprendre à mieux se connaître avant d’entamer une relation quelconque. C’est pourquoi j’ai décidé d’inviter cette lycéenne nommée Anna à la fête foraine, après quelque semaines.

Je me souviendrai longtemps de ce jour-là. Nous étions totalement engourdi par le stress, nous ne savions pas comment gérer les choses, c’est pour ça que je bénis l’invention de la grande roue. C’est quand elle s’est bloquée en haut que je me suis approché d’elle et que nous nous sommes embrassés.

Nous sortions ensemble depuis 6mois, que la vie nous entrainait déjà dans la souffrance. Elle avait choisit des études difficiles, la prépa, moi la fac. Nous approchions des 1an, une date à fêter, mais il était de plus en plus difficile de se voir. Nous souffrions beaucoup, elle vivait chez ses parents, qui ne lui laissaient que très peu de liberté, moi, seul dans mon petit appartement. Tous les deux, on ne souhaitait qu’une chose, vivre ensemble, mais c’était trop compliqué, impossible à gérer…

Plus le temps passait, plus les difficultés se cumulaient.

Un jour est arrivé, elle me dit qu’elle va partir, finir ses études ailleurs… elle m’explique aussi qu’elle ne me demande pas de la suivre, qu’elle sait que ma vie est ici… Des larmes coulaient le long de ses joues, mon cœur s’était arrêté, il reprend lentement, j’ai mal… C’est un adieu qui se joue ici, ce n’est pas ce que je veux, non, je ne veux pas la laisser partir.

Voilà ce qui a brisé ma vie. Depuis ce temps, j’ai fini mes études, je change de métier trop souvent pour qu’on me qualifie de stable, je parcours le monde à la quête d’un miracle qui me permettrait d’oublier mes malheurs et mes souffrances.

Aujourd’hui, je me dis que le miracle ne viendra pas si je ne fais rien pour. J’ai décidé de la revoir.

Je ne suis pas arrivée depuis 2jours dans cette région de Bretagne que je reçois un coup de téléphone d’une Marte, qui me donne rendez-vous sur une falaise pour parler d’Anna. C’est grace à elle si j’ai pu la retrouver à temps.

Anna était aussi malheureuse que moi sinon plus. Marte m’avait appris les habitudes de ma jolie brune, ainsi je l’ai retrouvé le lendemain sur une autre falaise, elle paraissait prête à se jeter dans le vide. Je m’approche derrière son dos, elle ne me sent pas arriver, je la tire vers moi et pose mes mains sur ses yeux. Elle tremble, elle pleure, elle murmure, si faiblement que j’ai eu du mal à l’entendre, elle murmure mon nom.

Elle ne supportait donc plus de vivre sans moi, et il en était de même pour moi.

Elle se retourne alors, et se jette dans mes bras. J’étais si heureux de la trouver contre moi, je ne voulais plus la lâcher.

Ainsi nous nous sommes retrouvés, un an plus tard, un événement survenait, notre mariage.

Waouh vive les mariers !

Comme quoi la vie vaut la peine d'être vécue ...

Une auteuse a écrit:Nous sortions ensemble depuis 6mois, que la vie nous entrainait déjà dans la souffrance. Elle avait choisit des études difficiles, la prépa, moi la fac. Nous approchions des 1an, une date à fêter, mais il était de plus en plus difficile de se voir. Nous souffrions beaucoup, elle vivait chez ses parents, qui ne lui laissaient que très peu de liberté, moi, seul dans mon petit appartement. Tous les deux, on ne souhaitait qu’une chose, vivre ensemble, mais c’était trop compliqué, impossible à gérer…

tiens donc ^^

j'ai jamais dit que je ne m'inspirais pas de ma vie pour écrire, bien au contraire... c'est quand je ne vais pas bien que j'écris le mieux, c'est avec mes problèmes que je crée des histoires, c'est avec mes histoires que je me dis que ma vie n'est peutètre pas aussi noire que je le pense, malheureusement en ce moment ce dernier point ne marche plus...
trop envie de quitter cette maison pour pouvoir penser que ce n'est pas si terrible...

mes histoires sont toujours à l'image de ma vie, de mes pensées, de mes sentiments...

cette dernière histoire est quand même la dernière chose que je souhaite qui arrive, je ne veux pas quitter flo, je ne veux pas avoir a souffrir parce que j'aurai fait la pire erreur de ma vie, je ne veux pas avoir envi de suivre une cote de bretagne à la recherche d'un endroit merveilleux pour me suicider, je ne veux pas ça...

je veux juste vivre heureuse, je veux qu'il soit heureux, et je ne veux pas le quitter, j'espère juste que nos problèmes se calmeront un jour... moi à ce train là, ce n'est pas une vie que je mène...

flo mon coeur je t'aime...

mais j'ai jamais dit ça moi, c'est quoi c't espèce de pessimisme là ? t'es si pressée de crever que ça ? "^^