après genre 3 ans "^^
+2
Woualou
Yumi
6 participants
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: après genre 3 ans "^^
4
Cela ne fait pas cinq minutes qu’ils marchent, que Tanuki déboule à nouveau devant eux. « Tiens, c’est Kitsune. » lance Yuna. Mais Kitsune a le regard grave. « Trêve de plaisanteries, dit-il d’un ton aussi grave que son regard. Qui es-tu ? » Yuna regarde Hikari d’un air étonné mais c’est bien à elle que l’étranger s’adresse – pourtant tout à l’heure, c’était Hikari qui semblait l’intéresser… « Yunayura, Chasseuse de sorciers. » répond-elle fièrement. Tanuki écarquille légèrement les yeux. « Chasseuse de… Vous voulez dire que je suis dans un village de Chasseurs ?! » « Ben oui. » Un voile semble passer sur le visage du blondinet ; il fixe une seconde la dague à la ceinture de la jeune fille avant de détourner les yeux, comme embarrassé. « Mais j’aimerais comprendre une chose… Que fait une sorcière… parmi les chasseurs de sorciers ?! » « Une sorcière ? Qui ça ?? » Le visage de Yuna s’est acéré d’un coup, elle est prête à bondir. « Mais enfin…» Tanuki semble un peu perplexe devant la réaction de Yuna. « Le bouclier tout à l’heure… » « Quel bouclier ? Quoi, c’est moi que tu prends pour une sorcière ?! » Le ton est monté d’un cran ; Yuna ne se laisse pas insulter comme ça…
Hikari, qui a regardé la scène sans intervenir jusque là, comprend bien que ça ne mènera à rien. « Si tu nous expliquais qui tu es – bon ça tu l’as déjà dit – ce que tu fais ici, qui tu cherches, pourquoi et tout ça, ça irait pas plus vite ? » suggère-t-il. « Certes… Donc, je suis envoyé par l’empereur… » Yuna s’apprête à répondre quelque chose mais Hikari lui prend le bras pour lui signifier de le laisser continuer. « … pour former un sorcier… » à ces mots, son regard se pose sur la dague de Yuna « … à la demande de ses parents. Mais ce que je ne comprends pas, c’est la localisation dudit sorcier… » En disant cela, il ouvre une bourse de tissus pendue à sa ceinture et une petite sphère rouge en sort – elle vole – et vient se positionner au dessus de la paume de sa main tendue vers le haut. « C’est pourtant le sang d’un garçon… » dit-il pensif, en faisant faire des allers-retours à son autre main au dessus de la sphère. Yuna regarde attentivement, comme s’il s’apprêtait à faire un tour de passe-passe. La sphère est d’un rouge sang. En fait, on dirait une goutte de sang…
Sans prévenir, Tanuki range la sphère dans la bourse et braque sur le couple un regard presque accusateur. « Vous avez fait un pacte de l’amitié étant petits, genre on se coupe la main et on fait rencontrer les blessures ? » « Non. » répondent Yuna et Hikari d’une même voix, sans vraiment réfléchir à l’étrangeté de la situation. « Alors, il s’est fait mordre par un serpent et tu as aspiré le venin ? » « Ben non… » « Alors… Ben je vois pas. C’est le sang d’un garçon que je cherche, mais je trouve une fille… qui n’a pas exactement le même sang, qui plus est, mais c’est celui-là quand même… enfin presque… » Yuna est amusée par ces réflexions à voix haute. Une idée saugrenue lui traverse néanmoins l’esprit : « Tu veux dire que ce truc (elle désigne la bourse qui renferme la sphère), c’est du sang ? Et ça vole ? » « Euh, Yuna, tu t’étonnes de ça, alors qu’il a une fée sur l’épaule… » réplique Hikari.
« Bon, reprend Tanuki. Je sais pas comment tout ça est possible, mais toi (il désigne Yuna), tu es une sorcière et tu es désormais mon élève… pas taper ! » ajoute-t-il en s’écartant légèrement. « Genre, moi, une sorcière… » lâche Yuna avec dédain. « Tu veux une preuve ? Regarde ton bras. » Yuna s’exécute : rien. « L’autre bras… » Le regard de la jeune fille tombe sur sa cicatrice toute récente. Mais quelque chose est étrange : à la lumière de la pleine lune, l’entaille paraît bleue. Yuna regarde de plus près. « Oui oui, elle est bleue, lance Tanuki, même si je ne comprends pas ce qui a pu se passer vu que tu n’as pas pu… » « Pas pu quoi ? » « Non rien. » « Si, dis ! » Tanuki soupire – elle est censée être son élève après tout, et il n’est pas au bout de ses peines. « Une plaie bleue est caractéristique d’un rituel magique interdit, et comme tu n’as pas pratiqué ledit rituel– je me trompe ? – ça n’a pas de sens. » « Ah… » « Bon, je m’installe chez qui ? »
Hikari et Yuna se regardent. « Eh, pas si vite, on a pas dit qu’on voulait de toi, réplique Yuna. D’abord, rien ne me prouve que tu dis la vérité, et même si c’est vrai, j’ai pas envie d’apprendre à être une sorcière, je chasse les sorciers… » « Quand j’aurai parlé à tes parents, ça ira mieux. » « Mon père est le plus habile chasseur de la région, si tu lui dis que tu es un sorcier, tu vas te faire virer à coup de sabres… » Tanuki se tourne vers Hikari avec un grand sourire. « Comment j’expliquerai qui tu es à mes parents… » commence le jeune homme, mais Yuna lui donne un petit coup dans le bras et lui jette un regard insistant. « Au moins pour cette nuit… » implore-t-elle. Hikari ouvre de grands yeux et se retourne vers Tanuki : « Bon, va pour cette nuit… » Le sorcier se jette sur lui avec un grand sourire et le prend dans ses bras avec effusion. « Merci !!! »
Le trio repart donc de ce pas vers la maison de Yuna – il commence à se faire vraiment tard. Sur le pas de la porte, Hikari prend une dernière fois sa petite amie dans ses bras. « Pourquoi tu veux qu’il reste ? » lui demande-t-il dans l’intimité de fortune. « Ben, ça m’intrigue son histoire, et puis si c’est un sorcier, je l’aurai à l’œil comme ça… Je pourrais être la première à ramener un sorcier en chair et en os au village, ajoute-t-elle avec un grand sourire. Et puis… ma cicatrice est vraiment bleue… » finit-elle avec un regard légèrement inquiet à son bras. « Très bien, je le ramène à la maison on en reparle demain. Je t’aime. » Yuna l’embrasse et referme la porte dans le silence.
5
Le lendemain matin, Yuna – très matinale – est réveillée par un tambourinement pour le moins sonore à sa porte. Passant machinalement la main dans ses cheveux blonds, elle va voir qui c’est – elle n’est pas encore assez réveillée pour vouloir tuer quiconque a osé l’extirper d’un rêve… dont elle ne se souvient même plus, mais son humeur pourrait bien vite changer… Elle ouvre la porte et se retrouve nez à nez avec… Tanuki ! Enfin, nez à nez…Disons plutôt qu’elle contemple le haut de la tignasse blonde du jeune sorcier et que celui-ci, qui regardait visiblement dans le judas une seconde auparavant, semble à présent avoir une vue en plus que gros plan sur le décolleté de la belle endormie.
Hikari, qui se trouve juste derrière son compagnon, s’empresse de prendre sa place devant sa petite amie, alors que l’expression de ladite petite amie passe lentement de l’incompréhension à la fureur. « Bonjour mon cœur, lance-t-il en l’embrassant. Bien dormi ? » Il lui prend la main et ne peut s’empêcher de la détailler un instant du regard. Elle porte un petit débardeur moulant et un mini short, et ses cheveux en pagaille lui donnent un petit air mignon. « Oui, je dormais très bien, jusqu’à ce qu’on vienne me réveiller à coups de marteau, lâche-t-elle un peu acide. On peut savoir ce que vous faites ici à une heure pareille ?… Et puis qu’est-ce qu’il fait là, lui ?! » ajoute-t-elle en braquant son index sous le nez de Tanuki.
« Il faut commencer ton… » Tanuki n’a pas le temps de finir sa phrase que Yuna a fait un bond vers lui et posé un regard pétillant sur son épaule. « Mais c’est vraiment une fée ?! » La voix de la jeune fille affecte l’émotion que contient la voix de toute fille devant quelque chose de trooooop mignon !!! « Hier, je me suis pas trop posé de questions, mais, mais… KYYYAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! » Le pauvre Tanuki est obligé de reculer sous le choc de ce cri – assez perçant pour tuer une armée à bout portant – alors que Hikari se rapproche de sa petite amie et lui tapote la tête – brave bête – en expliquant un peu gêné : « Ca lui fait ça, parfois, faut pas lui en vouloir… » « Au fait (Yuna est redevenue normale), je t’ai déjà dit que je veux pas apprendre à être une sorcière. » « Tu ne vas pas apprendre à être une sorcière, tu en es une. » « Genre… et pi m’en fiche. » Elle tourne les talons et pousse la porte du pied. Tanuki la retient avant qu’elle ne se referme et la suit à l’intérieur. « Tu ne devrais peut-être pas, risque Hikari. Son père est un chasseur, rappelle-toi… » « Elle doit comprendre, on a pas le temps pour ce petit jeu. » Hikari esquisse une expression de surprise ; Tanuki semble très sérieux tout d’un coup.
Ils suivent le couloir qui mène à la chambre de Yuna quand ils tombent nez à nez sur… Yuna en serviette qui va à la salle de bain ! Hikari – bien entraîné, à force – agrippe Tanuki et le fait basculer derrière lui, avant de faire un pas vers Yuna, et peu rassuré, de dire : « On va t’attendre pour aller au lycée. Je l’emmène au salon ? » En guise de réponse, Yuna tourne les talons pour s’enfermer dans la salle de bain. « Pfffiou… Mec, si tu veux vraiment l’entraîner à je sais pas quoi, tu ferais mieux d’apprendre à faire gaffe… sourit-il en revenant au salon. Je ne serai pas toujours là pour couvrir tes arrières. » « Tu dis ça comme si c’était normal… » « Bah, c’est Yuna. » Ils s’affalent dans le salon. « Sérieusement, Tanuki… Yuna est vraiment une… » « Une sorcière ? Oui. C’est fou, hein ? Je comprends vraiment pas comment c’est possible, mais bon… »
Une demi-heure plus tard. « TADAAA !!! » Yuna déboule tout sourire du couloir toute belle en écartant les bras en l’air et en tournant sur elle-même pour exhiber sa tenue soigneusement préparée. Elle porte une jupette courte fendue – pour changer – avec un mini haut noué au dessus du nombril et ses cheveux sont parsemés de petites tresses terminées par quelques perles. Touche ultime : quelques plumes dans les cheveux. « On peut y aller. » Elle attrape son sac par terre et se lance gaiement vers la porte. Les deux garçons se regardent. « Elle était pas énervée, tout à l’heure ? » Hikari hausse les épaules. « Bah, c’est Yuna, dit-il avant de la rattraper pour prendre sa main. Yuna qui pleure et Yuna qui rit. » ajoute-t-il en se retournant avant de se prendre un (léger) coup dans le bras : « Je t’ai entendu ! » Ils rient. Puis, il l’embrasse. « Au fait… » Cette fois c’est Yuna qui s’est retournée. « On le commence quand, ton truc ? » « Tout de suite. » répond Tanuki. Mais Hikari est un peu interloqué. « Yuna, tu… » « Bah il a pas l’air de vouloir lâcher l’affaire et plus vite il aura compris qu’il se trompe, plus vite il pourra partir de chez toi … et surtout plus vite il arrêtera de tambouriner à ma porte pour venir me mater. » « Certes… » Yuna se rapproche un peu de son oreille pour chuchoter : « Sérieusement, je suis assez curieuse de voir un sorcier à l’œuvre – si tant est qu’il en est un – et puis comme ça je le tiens à l’œil. Et puis… cette nuit, ma cicatrice m’a démangé bizarrement et ça m’intrigue un peu… » « Comme tu veux mon cœur. » « Au fait, tu as dit quoi à tes parents ? » « Euh… j’ai dit que c’était ton cousin. » « Ah mais au lycée, c’est TON cousin ! » « Mais… » « Ben s’il habite chez toi, c’est plus logique et sinon les gens vont poser des questions… C’est MON sorcier, je le garde ! » Consciemment ou non, Yuna braque sur son petit ami un regard aussi implorant qu’irrésistible… « D’accord… » Et gagne un bisous en prime.
Nouveau chapitre
6
Après un quart d’heure de marche, ils arrivent au lycée. Sara et Mëin attendent Yuna, comme à leur habitude, un peu à l’écart du portail. Sara l’appelle en lui faisant un grand signe du bras.
- Yuna !
Le petit groupe se dirige vers elles alors qu’Olin arrive par l’autre côté. Apercevant Tanuki, il se précipite vers lui en tapant du plat de sa main contre son torse comme pour le défier.
- Qu’est-ce que t’as fait à Yuna, toi !
Tanuki ne sait pas quoi répondre. Olin n’était pas comme ça la veille. Il faut dire qu’il a été un peu surpris par la situation et que Hikari était là, mais il ne s’attendait pas à les voir débarquer tous les trois ensemble ce matin. Il pensait que Tanuki partirait et qu’on ne le reverrait jamais.
- C’est rien, Olin, le rassure Hikari. C’est mon cousin, il va rester à la maison quelques temps.
- Ton cousin ? intervient Mëin avec un mélange de surprise et de dédain.
Olin, Sara, Yuna et Hikari se retournent tous vers elle dans un même mouvement. C’est que Mëin n’est pas du genre à intervenir comme ça dans une conversation anodine. Elle parle peu et généralement des personnes qui l’entourent, hormis ses amis, que quand c’est pour ne pas en dire du bien. Tanuki la regarde d’un air un peu bizarre.
- Ben oui, je suis son cousin. (Il attrape une mèche de cheveux d’Hikari et la colle contre ses propres cheveux et ajoute avec un grand sourire) Ca paraît pas évident comme ça ?
- Mouais…
Mëin ne semble pas convaincue, ou plutôt, la nouvelle ne semble pas l’enchanter. Les autres décident de ne pas insister. Ils savent que ça vaut mieux.
- On va être en retard si on reste là, remarque Sara en prenant le bras de Mëin. A plus, euh… Comment tu t’appelles au fait ?
- Tanuki ! répond fièrement celui-ci, mais son expression change bien vite quand Sara se retient visiblement d’éclater de rire. Oui, je sais, pourquoi pas Kitsune, tant qu’on y est… continue-t-il un peu penaud.
- Mais nan, Tanuki, c’est mignon, réplique Sara en lui passant énergiquement la main dans les cheveux comme on fait aux enfants. Allez, à plus ! Tu seras là à la sortie, hein ?
- Euh… oui, répond Kitsune en lançant un regard interrogatif à Yuna.
Et ils partent tous en classe. Tanuki se retrouve seul – enfin, avec Fûrin. Il lui jette un regard en coin.
- Ca ne va pas être facile, soupire-t-il.
Puis il se dirige vers un bosquet à proximité du lycée, trouve un petit coin à l’ombre d’un arbre et s’allonge dans l’herbe, les bras croisés derrière sa tête.
Les ombres tournent petit à petit, alors que le temps passe et que Tanuki n’a rien à faire. Il s’amuse avec toutes sortes de petites sphères qu’il sort de sa bourse, comme la goutte de sang qu’il avait montrée à Yuna et Hikari. Les boules lévitent à quelques centimètres au dessus de sa paume. Enfin, la cloche sonne et en un bond, il est sur ses pieds. Deux secondes de plus, il est appuyé contre le poteau gauche du portail. Au bout de quelques minutes, le petit groupe passe le portail. Sara est la première à l’apercevoir.
- Hey ! Tanuki ! s’exclame-t-elle avec un grand sourire (apparemment elle a grave flashé sur lui). Tu nous as attendus !
- Suuuper, grommelle Mëin.
Sara l’ignore royalement et attrape son nouveau favori par le bras.
- Je vous raccompagne chez Hikari. Il est trop craquant, rajoute-t-elle à l’oreille de Yuna qui passe à côté d’elle.
- Ben moi, je vous laisse, annonce Mëin, et elle s’en va.
- Mais qu’est-ce qu’elle a aujourd’hui ? Elle n’a pas décroché un mot de la journée, interroge Sara, perplexe.
- Parce que tu trouves que ça change quelque chose à d’habitude ? s’étonne Hikari.
- Bah, ça lui passera, comme toujours, conclut sagement Yuna.
Quelques minutes plus tard, Olin, qui n’a rien dit du voyage, les quitte à son tour. Encore quelques minutes et les voilà chez Hikari.
- Voilà, je vous abandonne aussi, déclare joyeusement Sara. On se voit demain.
Elle dépose un baiser bruyant sur la joue de Tanuki, fait un grand signe aux autres, et s’éloigne en trottinant.
- Bon, je crois qu’on peut enfin passer aux choses sérieuses, lance Tanuki encore tout empourpré par le baiser.
Cela ne fait pas cinq minutes qu’ils marchent, que Tanuki déboule à nouveau devant eux. « Tiens, c’est Kitsune. » lance Yuna. Mais Kitsune a le regard grave. « Trêve de plaisanteries, dit-il d’un ton aussi grave que son regard. Qui es-tu ? » Yuna regarde Hikari d’un air étonné mais c’est bien à elle que l’étranger s’adresse – pourtant tout à l’heure, c’était Hikari qui semblait l’intéresser… « Yunayura, Chasseuse de sorciers. » répond-elle fièrement. Tanuki écarquille légèrement les yeux. « Chasseuse de… Vous voulez dire que je suis dans un village de Chasseurs ?! » « Ben oui. » Un voile semble passer sur le visage du blondinet ; il fixe une seconde la dague à la ceinture de la jeune fille avant de détourner les yeux, comme embarrassé. « Mais j’aimerais comprendre une chose… Que fait une sorcière… parmi les chasseurs de sorciers ?! » « Une sorcière ? Qui ça ?? » Le visage de Yuna s’est acéré d’un coup, elle est prête à bondir. « Mais enfin…» Tanuki semble un peu perplexe devant la réaction de Yuna. « Le bouclier tout à l’heure… » « Quel bouclier ? Quoi, c’est moi que tu prends pour une sorcière ?! » Le ton est monté d’un cran ; Yuna ne se laisse pas insulter comme ça…
Hikari, qui a regardé la scène sans intervenir jusque là, comprend bien que ça ne mènera à rien. « Si tu nous expliquais qui tu es – bon ça tu l’as déjà dit – ce que tu fais ici, qui tu cherches, pourquoi et tout ça, ça irait pas plus vite ? » suggère-t-il. « Certes… Donc, je suis envoyé par l’empereur… » Yuna s’apprête à répondre quelque chose mais Hikari lui prend le bras pour lui signifier de le laisser continuer. « … pour former un sorcier… » à ces mots, son regard se pose sur la dague de Yuna « … à la demande de ses parents. Mais ce que je ne comprends pas, c’est la localisation dudit sorcier… » En disant cela, il ouvre une bourse de tissus pendue à sa ceinture et une petite sphère rouge en sort – elle vole – et vient se positionner au dessus de la paume de sa main tendue vers le haut. « C’est pourtant le sang d’un garçon… » dit-il pensif, en faisant faire des allers-retours à son autre main au dessus de la sphère. Yuna regarde attentivement, comme s’il s’apprêtait à faire un tour de passe-passe. La sphère est d’un rouge sang. En fait, on dirait une goutte de sang…
Sans prévenir, Tanuki range la sphère dans la bourse et braque sur le couple un regard presque accusateur. « Vous avez fait un pacte de l’amitié étant petits, genre on se coupe la main et on fait rencontrer les blessures ? » « Non. » répondent Yuna et Hikari d’une même voix, sans vraiment réfléchir à l’étrangeté de la situation. « Alors, il s’est fait mordre par un serpent et tu as aspiré le venin ? » « Ben non… » « Alors… Ben je vois pas. C’est le sang d’un garçon que je cherche, mais je trouve une fille… qui n’a pas exactement le même sang, qui plus est, mais c’est celui-là quand même… enfin presque… » Yuna est amusée par ces réflexions à voix haute. Une idée saugrenue lui traverse néanmoins l’esprit : « Tu veux dire que ce truc (elle désigne la bourse qui renferme la sphère), c’est du sang ? Et ça vole ? » « Euh, Yuna, tu t’étonnes de ça, alors qu’il a une fée sur l’épaule… » réplique Hikari.
« Bon, reprend Tanuki. Je sais pas comment tout ça est possible, mais toi (il désigne Yuna), tu es une sorcière et tu es désormais mon élève… pas taper ! » ajoute-t-il en s’écartant légèrement. « Genre, moi, une sorcière… » lâche Yuna avec dédain. « Tu veux une preuve ? Regarde ton bras. » Yuna s’exécute : rien. « L’autre bras… » Le regard de la jeune fille tombe sur sa cicatrice toute récente. Mais quelque chose est étrange : à la lumière de la pleine lune, l’entaille paraît bleue. Yuna regarde de plus près. « Oui oui, elle est bleue, lance Tanuki, même si je ne comprends pas ce qui a pu se passer vu que tu n’as pas pu… » « Pas pu quoi ? » « Non rien. » « Si, dis ! » Tanuki soupire – elle est censée être son élève après tout, et il n’est pas au bout de ses peines. « Une plaie bleue est caractéristique d’un rituel magique interdit, et comme tu n’as pas pratiqué ledit rituel– je me trompe ? – ça n’a pas de sens. » « Ah… » « Bon, je m’installe chez qui ? »
Hikari et Yuna se regardent. « Eh, pas si vite, on a pas dit qu’on voulait de toi, réplique Yuna. D’abord, rien ne me prouve que tu dis la vérité, et même si c’est vrai, j’ai pas envie d’apprendre à être une sorcière, je chasse les sorciers… » « Quand j’aurai parlé à tes parents, ça ira mieux. » « Mon père est le plus habile chasseur de la région, si tu lui dis que tu es un sorcier, tu vas te faire virer à coup de sabres… » Tanuki se tourne vers Hikari avec un grand sourire. « Comment j’expliquerai qui tu es à mes parents… » commence le jeune homme, mais Yuna lui donne un petit coup dans le bras et lui jette un regard insistant. « Au moins pour cette nuit… » implore-t-elle. Hikari ouvre de grands yeux et se retourne vers Tanuki : « Bon, va pour cette nuit… » Le sorcier se jette sur lui avec un grand sourire et le prend dans ses bras avec effusion. « Merci !!! »
Le trio repart donc de ce pas vers la maison de Yuna – il commence à se faire vraiment tard. Sur le pas de la porte, Hikari prend une dernière fois sa petite amie dans ses bras. « Pourquoi tu veux qu’il reste ? » lui demande-t-il dans l’intimité de fortune. « Ben, ça m’intrigue son histoire, et puis si c’est un sorcier, je l’aurai à l’œil comme ça… Je pourrais être la première à ramener un sorcier en chair et en os au village, ajoute-t-elle avec un grand sourire. Et puis… ma cicatrice est vraiment bleue… » finit-elle avec un regard légèrement inquiet à son bras. « Très bien, je le ramène à la maison on en reparle demain. Je t’aime. » Yuna l’embrasse et referme la porte dans le silence.
5
Le lendemain matin, Yuna – très matinale – est réveillée par un tambourinement pour le moins sonore à sa porte. Passant machinalement la main dans ses cheveux blonds, elle va voir qui c’est – elle n’est pas encore assez réveillée pour vouloir tuer quiconque a osé l’extirper d’un rêve… dont elle ne se souvient même plus, mais son humeur pourrait bien vite changer… Elle ouvre la porte et se retrouve nez à nez avec… Tanuki ! Enfin, nez à nez…Disons plutôt qu’elle contemple le haut de la tignasse blonde du jeune sorcier et que celui-ci, qui regardait visiblement dans le judas une seconde auparavant, semble à présent avoir une vue en plus que gros plan sur le décolleté de la belle endormie.
Hikari, qui se trouve juste derrière son compagnon, s’empresse de prendre sa place devant sa petite amie, alors que l’expression de ladite petite amie passe lentement de l’incompréhension à la fureur. « Bonjour mon cœur, lance-t-il en l’embrassant. Bien dormi ? » Il lui prend la main et ne peut s’empêcher de la détailler un instant du regard. Elle porte un petit débardeur moulant et un mini short, et ses cheveux en pagaille lui donnent un petit air mignon. « Oui, je dormais très bien, jusqu’à ce qu’on vienne me réveiller à coups de marteau, lâche-t-elle un peu acide. On peut savoir ce que vous faites ici à une heure pareille ?… Et puis qu’est-ce qu’il fait là, lui ?! » ajoute-t-elle en braquant son index sous le nez de Tanuki.
« Il faut commencer ton… » Tanuki n’a pas le temps de finir sa phrase que Yuna a fait un bond vers lui et posé un regard pétillant sur son épaule. « Mais c’est vraiment une fée ?! » La voix de la jeune fille affecte l’émotion que contient la voix de toute fille devant quelque chose de trooooop mignon !!! « Hier, je me suis pas trop posé de questions, mais, mais… KYYYAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! » Le pauvre Tanuki est obligé de reculer sous le choc de ce cri – assez perçant pour tuer une armée à bout portant – alors que Hikari se rapproche de sa petite amie et lui tapote la tête – brave bête – en expliquant un peu gêné : « Ca lui fait ça, parfois, faut pas lui en vouloir… » « Au fait (Yuna est redevenue normale), je t’ai déjà dit que je veux pas apprendre à être une sorcière. » « Tu ne vas pas apprendre à être une sorcière, tu en es une. » « Genre… et pi m’en fiche. » Elle tourne les talons et pousse la porte du pied. Tanuki la retient avant qu’elle ne se referme et la suit à l’intérieur. « Tu ne devrais peut-être pas, risque Hikari. Son père est un chasseur, rappelle-toi… » « Elle doit comprendre, on a pas le temps pour ce petit jeu. » Hikari esquisse une expression de surprise ; Tanuki semble très sérieux tout d’un coup.
Ils suivent le couloir qui mène à la chambre de Yuna quand ils tombent nez à nez sur… Yuna en serviette qui va à la salle de bain ! Hikari – bien entraîné, à force – agrippe Tanuki et le fait basculer derrière lui, avant de faire un pas vers Yuna, et peu rassuré, de dire : « On va t’attendre pour aller au lycée. Je l’emmène au salon ? » En guise de réponse, Yuna tourne les talons pour s’enfermer dans la salle de bain. « Pfffiou… Mec, si tu veux vraiment l’entraîner à je sais pas quoi, tu ferais mieux d’apprendre à faire gaffe… sourit-il en revenant au salon. Je ne serai pas toujours là pour couvrir tes arrières. » « Tu dis ça comme si c’était normal… » « Bah, c’est Yuna. » Ils s’affalent dans le salon. « Sérieusement, Tanuki… Yuna est vraiment une… » « Une sorcière ? Oui. C’est fou, hein ? Je comprends vraiment pas comment c’est possible, mais bon… »
Une demi-heure plus tard. « TADAAA !!! » Yuna déboule tout sourire du couloir toute belle en écartant les bras en l’air et en tournant sur elle-même pour exhiber sa tenue soigneusement préparée. Elle porte une jupette courte fendue – pour changer – avec un mini haut noué au dessus du nombril et ses cheveux sont parsemés de petites tresses terminées par quelques perles. Touche ultime : quelques plumes dans les cheveux. « On peut y aller. » Elle attrape son sac par terre et se lance gaiement vers la porte. Les deux garçons se regardent. « Elle était pas énervée, tout à l’heure ? » Hikari hausse les épaules. « Bah, c’est Yuna, dit-il avant de la rattraper pour prendre sa main. Yuna qui pleure et Yuna qui rit. » ajoute-t-il en se retournant avant de se prendre un (léger) coup dans le bras : « Je t’ai entendu ! » Ils rient. Puis, il l’embrasse. « Au fait… » Cette fois c’est Yuna qui s’est retournée. « On le commence quand, ton truc ? » « Tout de suite. » répond Tanuki. Mais Hikari est un peu interloqué. « Yuna, tu… » « Bah il a pas l’air de vouloir lâcher l’affaire et plus vite il aura compris qu’il se trompe, plus vite il pourra partir de chez toi … et surtout plus vite il arrêtera de tambouriner à ma porte pour venir me mater. » « Certes… » Yuna se rapproche un peu de son oreille pour chuchoter : « Sérieusement, je suis assez curieuse de voir un sorcier à l’œuvre – si tant est qu’il en est un – et puis comme ça je le tiens à l’œil. Et puis… cette nuit, ma cicatrice m’a démangé bizarrement et ça m’intrigue un peu… » « Comme tu veux mon cœur. » « Au fait, tu as dit quoi à tes parents ? » « Euh… j’ai dit que c’était ton cousin. » « Ah mais au lycée, c’est TON cousin ! » « Mais… » « Ben s’il habite chez toi, c’est plus logique et sinon les gens vont poser des questions… C’est MON sorcier, je le garde ! » Consciemment ou non, Yuna braque sur son petit ami un regard aussi implorant qu’irrésistible… « D’accord… » Et gagne un bisous en prime.
Nouveau chapitre
6
Après un quart d’heure de marche, ils arrivent au lycée. Sara et Mëin attendent Yuna, comme à leur habitude, un peu à l’écart du portail. Sara l’appelle en lui faisant un grand signe du bras.
- Yuna !
Le petit groupe se dirige vers elles alors qu’Olin arrive par l’autre côté. Apercevant Tanuki, il se précipite vers lui en tapant du plat de sa main contre son torse comme pour le défier.
- Qu’est-ce que t’as fait à Yuna, toi !
Tanuki ne sait pas quoi répondre. Olin n’était pas comme ça la veille. Il faut dire qu’il a été un peu surpris par la situation et que Hikari était là, mais il ne s’attendait pas à les voir débarquer tous les trois ensemble ce matin. Il pensait que Tanuki partirait et qu’on ne le reverrait jamais.
- C’est rien, Olin, le rassure Hikari. C’est mon cousin, il va rester à la maison quelques temps.
- Ton cousin ? intervient Mëin avec un mélange de surprise et de dédain.
Olin, Sara, Yuna et Hikari se retournent tous vers elle dans un même mouvement. C’est que Mëin n’est pas du genre à intervenir comme ça dans une conversation anodine. Elle parle peu et généralement des personnes qui l’entourent, hormis ses amis, que quand c’est pour ne pas en dire du bien. Tanuki la regarde d’un air un peu bizarre.
- Ben oui, je suis son cousin. (Il attrape une mèche de cheveux d’Hikari et la colle contre ses propres cheveux et ajoute avec un grand sourire) Ca paraît pas évident comme ça ?
- Mouais…
Mëin ne semble pas convaincue, ou plutôt, la nouvelle ne semble pas l’enchanter. Les autres décident de ne pas insister. Ils savent que ça vaut mieux.
- On va être en retard si on reste là, remarque Sara en prenant le bras de Mëin. A plus, euh… Comment tu t’appelles au fait ?
- Tanuki ! répond fièrement celui-ci, mais son expression change bien vite quand Sara se retient visiblement d’éclater de rire. Oui, je sais, pourquoi pas Kitsune, tant qu’on y est… continue-t-il un peu penaud.
- Mais nan, Tanuki, c’est mignon, réplique Sara en lui passant énergiquement la main dans les cheveux comme on fait aux enfants. Allez, à plus ! Tu seras là à la sortie, hein ?
- Euh… oui, répond Kitsune en lançant un regard interrogatif à Yuna.
Et ils partent tous en classe. Tanuki se retrouve seul – enfin, avec Fûrin. Il lui jette un regard en coin.
- Ca ne va pas être facile, soupire-t-il.
Puis il se dirige vers un bosquet à proximité du lycée, trouve un petit coin à l’ombre d’un arbre et s’allonge dans l’herbe, les bras croisés derrière sa tête.
Les ombres tournent petit à petit, alors que le temps passe et que Tanuki n’a rien à faire. Il s’amuse avec toutes sortes de petites sphères qu’il sort de sa bourse, comme la goutte de sang qu’il avait montrée à Yuna et Hikari. Les boules lévitent à quelques centimètres au dessus de sa paume. Enfin, la cloche sonne et en un bond, il est sur ses pieds. Deux secondes de plus, il est appuyé contre le poteau gauche du portail. Au bout de quelques minutes, le petit groupe passe le portail. Sara est la première à l’apercevoir.
- Hey ! Tanuki ! s’exclame-t-elle avec un grand sourire (apparemment elle a grave flashé sur lui). Tu nous as attendus !
- Suuuper, grommelle Mëin.
Sara l’ignore royalement et attrape son nouveau favori par le bras.
- Je vous raccompagne chez Hikari. Il est trop craquant, rajoute-t-elle à l’oreille de Yuna qui passe à côté d’elle.
- Ben moi, je vous laisse, annonce Mëin, et elle s’en va.
- Mais qu’est-ce qu’elle a aujourd’hui ? Elle n’a pas décroché un mot de la journée, interroge Sara, perplexe.
- Parce que tu trouves que ça change quelque chose à d’habitude ? s’étonne Hikari.
- Bah, ça lui passera, comme toujours, conclut sagement Yuna.
Quelques minutes plus tard, Olin, qui n’a rien dit du voyage, les quitte à son tour. Encore quelques minutes et les voilà chez Hikari.
- Voilà, je vous abandonne aussi, déclare joyeusement Sara. On se voit demain.
Elle dépose un baiser bruyant sur la joue de Tanuki, fait un grand signe aux autres, et s’éloigne en trottinant.
- Bon, je crois qu’on peut enfin passer aux choses sérieuses, lance Tanuki encore tout empourpré par le baiser.
Re: après genre 3 ans "^^
7
- Je suppose que j’ai plus trop le choix, soupire Yuna.
- Bon, c’est pas trop compliqué, pense à quelque chose que tu voudrais changer dans la pièce et concentre toi uniquement dessus.
- Quelque chose dans la pièce que je voudrais changer… c’est-à-dire ?
- Ben je sais pas moi, changer la couleur des rideaux, par exemple…
- Mais ils sont très bien les rideaux…
- C’était un exemple, Yuna, se lamente Tanuki. Trouve quelque chose, c’est tout.
- Hmmm… la couleur des fauteuils, par contre, n’est pas terrible…
- Hey, vous allez pas faire ça chez moi ?! intervient soudain Hikari.
Les deux autres se retournent vers lui dans un même mouvement.
- Ben, pourquoi ? demande naïvement Tanuki.
- Parce que je tiens à mes fauteuils, figure-toi…
- Ah…
- A moins que tu puisses remettre mon salon en état avant que mes parents rentrent, bien sûr, continue Hikari à l’adresse de Tanuki.
- C’est-à-dire que… Seule Yuna peut défaire la magie qu’elle aura engendrée…
- Donc, pas chez moi, conclut Hikari.
Yuna s’approche alors de lui avec le regard le plus implorant dont elle soit capable.
- S’il te plaît, juste un essai…
Hikari est prêt à céder… mais se ressaisit fermement.
- Désolé mon cœur, pas cette fois, répond-il le plus gentiment possible.
- Mais…
Le visage de Yuna exprime une perplexité déconcertante. D’un côté, elle sait que ce qu’elle demande n’est pas bien, mais de l’autre, Hikari résiste à son regard ultime… et un tel mélange de honte et d’envie de caprice, ça ne fait jamais bon ménage… Hikari le sait bien et se prépare au pire. Mais s’il avait su qu’il aurait dû se préparer à… ça !
- Je suppose que j’ai plus trop le choix, soupire Yuna.
- Bon, c’est pas trop compliqué, pense à quelque chose que tu voudrais changer dans la pièce et concentre toi uniquement dessus.
- Quelque chose dans la pièce que je voudrais changer… c’est-à-dire ?
- Ben je sais pas moi, changer la couleur des rideaux, par exemple…
- Mais ils sont très bien les rideaux…
- C’était un exemple, Yuna, se lamente Tanuki. Trouve quelque chose, c’est tout.
- Hmmm… la couleur des fauteuils, par contre, n’est pas terrible…
- Hey, vous allez pas faire ça chez moi ?! intervient soudain Hikari.
Les deux autres se retournent vers lui dans un même mouvement.
- Ben, pourquoi ? demande naïvement Tanuki.
- Parce que je tiens à mes fauteuils, figure-toi…
- Ah…
- A moins que tu puisses remettre mon salon en état avant que mes parents rentrent, bien sûr, continue Hikari à l’adresse de Tanuki.
- C’est-à-dire que… Seule Yuna peut défaire la magie qu’elle aura engendrée…
- Donc, pas chez moi, conclut Hikari.
Yuna s’approche alors de lui avec le regard le plus implorant dont elle soit capable.
- S’il te plaît, juste un essai…
Hikari est prêt à céder… mais se ressaisit fermement.
- Désolé mon cœur, pas cette fois, répond-il le plus gentiment possible.
- Mais…
Le visage de Yuna exprime une perplexité déconcertante. D’un côté, elle sait que ce qu’elle demande n’est pas bien, mais de l’autre, Hikari résiste à son regard ultime… et un tel mélange de honte et d’envie de caprice, ça ne fait jamais bon ménage… Hikari le sait bien et se prépare au pire. Mais s’il avait su qu’il aurait dû se préparer à… ça !
Re: après genre 3 ans "^^
À un "grave flashé" près, c'est sympatoche, ça se laisse lire. J'oserais même dire que c'est bien ! ^^
Pidjey- Cocoterrien de bronze
- Nombre de messages : 1414
Age : 33
Localisation : Ailleurs.
Date d'inscription : 07/06/2006
Page 2 sur 2 • 1, 2
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum